Devenir conjointe diplomatique: Un parcours personnel

AVANT DE PARTIR

En août 2023, j’ai quitté mon emploi, encore une fois. J’ai mis ma vie dans des valises, encore une fois. J’ai pris un avion vers une nouvelle aventure, encore une fois. Rien de nouveau là-dedans. Par contre, la nouveauté cette fois-ci, c’est que je n’étais pas le personnage principal de ce chapitre de ma vie. J’avais changé de pays pour mes études, changé de pays pour poursuivre des opportunités professionnelles et, récemment, changé de pays par amour. Ces changements avaient toujours été centrés sur moi et les opportunités que je voulais saisir. Mais cette fois, nous déménagions pour le travail de Daniël. Je n’étais que la conjointe, l’accompagnatrice dans sa prochaine étape de carrière.

Notre déménagement était organisé par son travail, et c’est lui qui recevait toutes les informations. J’avais pas mal juste à faire ma valise. (Bon, en réalité, j’ai passé des mois à planifier notre déménagement, à magasiner tous les meubles à mettre dans notre conteneur et à penser à tout ce dont nous pourrions avoir besoin et qui serait peut-être difficile à trouver au Bénin. Finalement on a maintenant assez de shampoing et de déodorant pour les cinq prochaines années, mais ça, c’est une histoire pour une autre fois).

Bien sûr, nous avions pris cette décision ensemble et nous étions tous les deux très enthousiastes à l’idée de nous lancer dans cette nouvelle aventure et de vivre ensemble dans un nouveau pays qui n’est ni le sien ni le mien pour la première fois. On voit tous les deux la vie diplomatique comme notre vie de rêve, nous qui aimons tant vivre à l’étranger et bouger souvent. Je voulais cette vie autant que lui, et prendre le siège du passager était simplement nécessaire pour atteindre notre objectif commun. Donc, j’étais en paix avec cela.

Mais, cette fois-ci, même si j’étais certaine de cette décision, le sentiment était différent pour moi. Je n’avais aucun plan précis pour notre arrivée à Cotonou. J’espérais bien sûr pouvoir continuer ma carrière sans interruption dans un autre pays, comme je l’avais fait à de nombreuses reprises auparavant, mais je n’avais aucune certitude avant de partir. Le Ministère allait compenser la majeure partie de mon salaire perdu, donc au moins l’argent ne serait pas une source de stress.

Pour la première fois depuis mon adolescence, je faisais face à une toile blanche : je pouvais faire tout ce que je voulais sans subir de stress financier. C’était autant effrayant qu’excitant. Tellement d’idées m’ont poppé dans la tête. À quel autre moment de la vie est-ce qu’on a la chance d’être payé pendant qu’on essaie autre chose? En plus, le Ministère allait également me fournir un budget annuel pour étudier n’importe quel sujet (ou presque) pendant toute la durée de notre affectation à l’étranger.

TROUVER UN EMPLOI À COTONOU

Lorsque nous sommes arrivés à Cotonou, mon travail à temps plein était, bien sûr, de nous installer. Daniël devait commencer à travailler toute suite. Donc, comme je l’ai expliqué dans mon dernier article, c’était à moi de trouver un logement, une voiture et de m’adapter aux habitudes locales afin de créer une nouvelle vie ici pour nous. J’ai rejoint un club social, rencontré des gens, fait des visites touristiques, appris à connaître la culture locale, et, bien sûr, géré tous nos (toujours nombreux) problèmes de maison tout au long du processus.

Cependant, après quelques mois, lorsque nous avons commencé à nous sentir un peu plus installés, je me suis retrouvée avec du temps pour enfin réfléchir, et une question était inévitable : qu’est-ce que je vais faire de ma vie maintenant?

Ma première idée était, bien sûr, d’essayer de poursuivre ma carrière. Un nouvel hôtel allait ouvrir à Cotonou, et j’étais très enthousiaste à l’idée de peut-être rejoindre leur équipe. Cependant, le processus de recrutement a été le plus chaotique et rempli de red-flags que j’aie jamais vécu. J’ai commencé à me demander si je le voulais vraiment ou si je l’échapperais plutôt belle si ça ne fonctionnait pas. La réponse m’est vite venue après que l’hôtel m’ait clairement indiqué qu’ils ne m’engageraient que si je travaillais les week-ends, même pour un poste de bureau.

Le poste qu’ils m’offraient aurait été une très belle promotion pour moi, mais compte tenu des horaires requis, j’ai choisi de refuser. Avec l’horaire de Daniël à l’ambassade qui est du lundi au vendredi, ça n’avait aucun sens pour moi de travailler les week-ends, car nous n’aurions aucun temps ensemble. Et ainsi, une fois de plus, j’ai priorisé ma relation au lieu de ma carrière, et je ne le regrette pas du tout.

Après que ma seule opportunité de poursuivre ma carrière « normale » ici soit tombée à l’eau, la question est revenue : qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie? J’aurais bien sûr pu essayer de trouver un autre emploi dans une autre industrie, mais j’ai réalisé que je n’en avais pas vraiment envie. La plupart des salaires à Cotonou sont si bas que je n’étais pas prête à travailler de longues heures dans un emploi qui ne m’intéressait pas et pour des peanuts. Pour vous donner une idée, le salaire auquel je pouvais probablement m’attendre en tant que gérante marketing à Cotonou (toute industrie confondue) était probablement d’environ 12 000 EUR par an (environ 18 000 CAD).

Le salaire annuel minimum au Bénin pour un emploi de 40 heures/semaine est de 956 EUR par an (environ 1 400 CAD). Le salaire marketing mentionné plus haut est donc considéré comme un très bon salaire ici, ce qui veut aussi dire que le montant des impôts locaux que je devrais payer serait assez exorbitant. Je me retrouverais essentiellement avec 6 000 EUR nets par an (environ 9 000 CAD) pour un emploi à 40 heures/semaine. Alors, bien que j’aurais adoré travailler pour garder mon CV actif, je n’arrivais tout simplement pas à le rationaliser.

Je me suis mise à me demander quelles étaient mes passions et ce que je pourrais potentiellement avoir envie d’étudier. On me donnait un budget, autant l’utiliser! J’ai toujours eu un grand intérêt pour le design intérieur, une passion probablement alimentée par mes presque dix ans dans l’industrie hôtelière. J’ai donc décidé de m’inscrire à un cours en ligne avec la National Design Academy au Royaume-Uni. J’adorais ça, et ça remplissait mes journées parfaitement.

Au fil du temps, j’ai aussi réalisé qu’il aurait été difficile pour moi de travailler à temps plein dans un bureau de toute façon, puisqu’on avait tellement de problèmes de maison à gérer que je passais mon temps à superviser les plombiers, électriciens, vitriers, menuisiers, etc. J’ai maintenant calculé toutes les fois où j’ai dû rester à la maison pour attendre un ouvrier, et au total, en 2024, j’ai passé l’équivalent d’un mois complet à superviser les réparations de la maison. UN MOIS!!!!! Pour une maison qui était censée être aux normes « expat » et vérifiée par des experts avant notre emménagement…. Sans commentaire. C’est tellement ridicule que je n’arrive même pas à y croire. Si vous avez lu mon dernier article, vous comprenez aussi que c’est parce que certains ouvriers ici font exprès de ne pas réparer les choses correctement pour faire plus d’argent.

Quand tu as des coupures d’eau pendant des jours, voire des semaines, à chaque mois, et que tu ne peux pas prendre ta douche ni envoyer la chasse d’eau de la (seule) toilette de la maison, ça finit par être vraiment lourd à gérer. Honnêtement, je suis surprise de ne pas encore être chauve, vu le nombre de fois où j’ai voulu m’arracher les cheveux cette année en gérant des situations ridicules à répétition (malheureusement, Daniël n’a pas eu autant de chance…).

On avait décidé de passer le temps des Fêtes à Cotonou cette année pour en faire l’expérience dans notre maison… quelle erreur. On a fini par passer Noël sans eau ni électricité. J’ai maintenant officiellement baptisé notre maison « La Maison des Malheurs ».

Le seul côté positif, c’est que ça nous fait vraiment réaliser tout ce qu’on tient pour acquis dans les pays développés. Ça nous frappe chaque fois qu’on reviens dans nos pays pour une visite et qu’on se rend compte qu’on n’a même pas besoin d’espérer que l’eau va couler quand on va ouvrir le robinet pour prendre une douche le matin. Quand tu vis dans un pays où une bonne partie de la population n’a même pas l’électricité à la maison ni accès à l’eau courante, tu te sens aussi un peu ridicule de te plaindre. Par contre, même si certains diraient qu’on vit une expérience béninoise plus « authentique », ce n’est pas exactement à ça qu’on a dit oui pour trois ans.

CRISE D’IDENTITÉ

Puis, au milieu de tout ça, entre mes cours en ligne et les problèmes de maison, je me suis retrouvée dans une sorte de crise identitaire. Je me sentais toute nue sans ma carrière. Quand je rencontrais de nouvelles personnes à des événements qui me demandaient « Et toi, tu fais quoi dans la vie? », je restais figée, puis je finissais par répondre « Je suis la conjointe de Daniël » ou « Je suis ici à cause du travail de Daniël ». Ça me fait grimacer de m’entendre dire ça à voix haute. (Mise à jour : je dis maintenant que je suis en changement de carrière!)

Je me sentais mal pour mes parents qui ont payé mes études universitaires. Je me sentais mal d’avoir investi autant de temps et d’énergie dans mes études et ma carrière, tout ça pour que ça s’arrête soudainement. J’avais honte de mon profil LinkedIn public, qui n’affichait plus rien comme expérience professionnelle actuelle. Pendant les pires journées, j’imaginais toutes les féministes qui s’étaient battues pour que les femmes prennent leur place sur le marché du travail sortir de leurs tombes pour me chasser, moi qui étais maintenant « juste une conjointe accompagnatrice et femme au foyer ». Je blaguais à mes amies en disant que j’étais maintenant une real housewife of Cotonou comme dans les émissions de télé américaines, mais en vrai, ça me donnait des frissons. Je me jugeais très sévèrement.

Au fond de moi, je savais que je n’avais pas laissé ma carrière par paresse ou parce que je voulais être « prise en charge » par Daniël. Si nous avions déménagé dans un pays « plus facile », avec une culture plus similaire et des salaires décents, j’aurais très probablement poursuivi ma carrière normalement. Mais les circonstances spécifiques ici rendaient la situation moins qu’idéale pour moi, et j’ai fait le choix conscient de faire une pause dans ma carrière « normale » pour profiter de ce temps libre payé et explorer d’autres avenues pour mon avenir. Malgré tout, j’étais paralysée par ce que j’imaginais que les gens pourraient penser de ma situation.

J’ai commencé à lire sur le sujet et j’ai découvert que c’est en fait une situation assez courante pour les conjoints de diplomates. Le Ministère s’attend à ce qu’on suive simplement notre partenaire dans un pays étranger et qu’on se débrouille pour la suite. Bien sûr, certains ont la chance de pouvoir continuer leur travail actuel à distance, mais ce n’était malheureusement pas mon cas. D’autres ont également la chance de déménager dans des pays où il y a une plus grande ambassade, où les partenaires peuvent être embauchés sur un contrat local. Malheureusement, l’Ambassade des Pays-Bas à Cotonou est assez petite, donc ce n’était pas une option pour moi. Je suis tombée sur cet article (en anglais) écrit pour Affaires mondiales Canada sur LinkedIn, qui explique les défis auxquels les partenaires sont confrontés lorsqu’ils deviennent des « conjoints accompagnateurs » et à quel point ça exige une résilience incroyable. Ça a été un baume réconfortant pour moi de lire ça, car je me sentais finalement comprise et moins seule.

Bien sûr, je passais surtout du temps avec d’autres conjoints ici à Cotonou, principalement des femmes. Cependant, la plupart d’entre elles sont beaucoup plus âgées que moi, elles avaient donc soit totalement accepté leur rôle de mère/femme à la maison, soit elles avaient déjà fait un changement de carrière depuis longtemps pour conserver cet aspect de leur vie. Certains conjoints avaient, comme déjà mentionné, pu continuer leur travail à distance (principalement les hommes pour une raison quelconque), et d’autres avaient pris un emploi local pour un salaire médiocre pour garder le sentiment d’avoir un but. J’ai réalisé qu’il n’y a pas de solution universelle à cette réalité et que chacun traverse son propre parcours unique pour découvrir ce qui fonctionne. Je devais simplement réfléchir à ce que je voulais faire et à ce qui serait le mieux pour notre famille maintenant et pour le futur.

ACCEPTER MA NOUVELLE RÉALITÉ

Au cours de la dernière année, j’ai également profité de cette opportunité pour m’impliquer pleinement dans la vie diplomatique. J’ai offert du soutient à l’ambassade pour organiser des événements, comme la fête nationale néerlandaise, et j’ai même agi en tant que traductrice pour une conférence de presse. J’ai aussi eu l’occasion de porter des belles robes (toutes faites au Bénin!) pour assister au bal des Marines américains et à d’autres journées nationales, comme celle de l’Allemagne. Ça c’était la partie le fun et ça m’a fait sentir qu’être ici est vraiment un travail d’équipe.

Et donc, j’ai poursuivi mes études et, huit mois plus tard, j’ai obtenu mon diplôme en design d’intérieur professionnel. Je me suis inscrite à des cours supplémentaires pour perfectionner mes compétences sur des programmes de design spécifiques et j’ai commencé à regarder à quoi pourrait ressembler une business de design d’intérieur 100% à distance pour moi et quels services je pourrais offrir. Plus j’y réfléchissais, plus ça faisait du sens. Mon entreprise pourrait m’accompagner dans n’importe quel pays où nous serions envoyés à l’avenir et ça m’éviterait de devoir trouver un nouveau travail dans chaque pays. J’aurais également toute la flexibilité nécessaire pour gérer nos relocalisations internationales, coordonner notre vie à l’étranger et, un jour, être présente pour nos enfants autant que je le souhaite. Mon idée n’est pas encore définitive, car une partie de moi s’ennuie de ma carrière d’avant, mais je garde mes options ouvertes. À suivre… En attendant, si quelqu’un a un poste de marketing en hôtellerie à distance à me proposer, je suis toute ouïe bien sûr!

Au milieu de tout ça, j’ai aussi commencé à écrire un livre. C’est un livre sur l’histoire d’amour peu conventionnelle de Daniël et moi et tous les obstacles qu’on a dû surmonter pour faire en sorte que ça fonctionne. Dans le meilleur des cas, ça deviendra un best-seller international (ou un film Netflix quétaine), dans le pire des cas, je suis sûre que ma mère sera contente de le lire et peut-être même nos futurs enfants. Depuis que j’ai commencé à écrire sur notre nouvelle vie diplomatique sur ce blog, j’ai aussi reçu plusieurs messages disant qu’avec toutes les histoires drôles et les mésaventures qui nous arrivent, ça ferait un bon livre! Au départ, je prévoyais arrêter mon livre après le moment où j’ai déménagé aux Pays-Bas (parce qu’à partir de là Daniël et moi sommes devenus un couple normal qui se chicane pour des niaiseries, donc ce n’est pas très intéressant), mais qui sait, peut-être que je continuerai l’histoire pour parler de nos aventures diplomatiques plus en détails après tout.

Cet automne, je me suis également trouvé un nouveau travail à temps plein : planificatrice de mariage! Daniël et moi nous sommes fiancés en juin 2024 et nous nous marions en mai 2025, donc je n’avais pas de temps à perdre! Organiser un mariage en Italie, quand je viens du Canada, qu’il vient des Pays-Bas et que nous vivons au Bénin, était, comme vous pouvez l’imaginer, un peu compliqué. Étant la perfectionniste, contrôle freak que je suis, j’avais bien sûr envie de tout faire moi-même (et en plus, j’avais le temps!). Je dois dire que je suis assez contente et excitée de la façon dont les choses se sont passées et de la manière dont j’ai pu tout gérer à distance. Je vous rappelle que les compagnies ne livrent pas au Bénin, même pas Amazon, donc la plupart des choses attendent patiemment que je les récupère au Canada en mars pendant ma visite. J’espère que la valise avec ma robe ne se perdra pas au retour… Souhaitez-moi bonne chance! Quoi qu’il en soit, j’étais vraiment reconnaissante d’avoir eu la chance de m’investir pleinement dans l’organisation de notre mariage cet automne, car je sais que ça aurait été une autre histoire si j’avais aussi travaillé à temps plein. Maintenant, au moins, la petite fille en moi est très heureuse! Et pour ceux qui se posent la question, à ma grande surprise Daniël a aussi été très impliqué dans l’organisation et la prise de décision, donc ce sera vraiment un mariage à notre image à tous les deux, pas seulement la mienne.

EN CONCLUSION

M’adapter à mon nouveau rôle de conjointe diplomatique a été un défi et, pour être honnête, je ne peux pas dire que j’ai trouvé ma place complètement encore. Je suis encore en train de découvrir de nouvelles facettes de ce rôle et je me rends compte maintenant que je devrai peut-être réinventer ma façon de faire dans chaque nouveau pays où nous serons affectés, car notre vie sera probablement complètement différente ailleurs. Je pense que, bien sûr, le pays où nous vivons a, et aura, une influence majeure. Je dois admettre que le Bénin n’est pas le pays pour moi. Je suis reconnaissante que nous ayons dit oui à cette expérience; nous voulions une grande aventure palpitante avant de commencer à essayer d’avoir des enfants et on l’a eue! Bien que de nombreux expats adorent vivre ici, malheureusement, ce n’est pas mon cas. Et ce sentiment a, bien sûr, affecté ma façon de vivre mon nouveau rôle, car les deux sont liés. Cela dit, je ne regrette absolument pas d’avoir dit oui à cette aventure, car elle m’a aussi apporté beaucoup.

Ça fait maintenant presque un an et demi que je suis devenue conjointe diplomatique. Voici ce que j’en retiens :

  1. Être patiente. C’est une grande décision de tout quitter pour suivre son/sa partenaire à l’étranger. Il faut s’accorder du temps pour s’adapter à notre nouvelle réalité et pour découvrir qui on est dans ce rôle. Je suis heureuse de constater que de plus en plus de diplomates sont des femmes et/ou des personnes LGBTQ+, et que le rôle de « conjointe accompagnatrice » est maintenant beaucoup plus mixte en termes de genre. Je trouve rafraîchissant de voir que ce ne sont pas seulement les femmes qui sacrifient leur carrière pour leur famille de nos jours.
  2. Profiter des avantages de cette nouvelle situation. Je n’aurais probablement jamais repris des études à temps plein ou même considérer changer de carrière si ça n’avait pas été de cette opportunité. Je n’aurais pas non plus pu organiser mon mariage avec autant d’attention et de temps que je le souhaitais. Je n’aurais probablement pas non plus autant voyagé l’année dernière. Cette situation a des avantages, et c’est correct d’en profiter pleinement!
  3. Ne pas se comparer aux autres. Chaque situation est unique, avec des facteurs comme le pays dans lequel on se trouve, notre âge, notre carrière et ses opportunités à distance, notre situation familiale, etc. Il est facile de se dire « mais eux, ils ont réussi à le faire, alors pourquoi pas moi? » mais la vérité est que chaque situation est unique. Il faut trouver ce qui fonctionne pour soi, sans honte si ce n’est pas comme les autres.
  4. Ne pas avoir peur du jugement. J’ai réalisé que peu importe ce qu’on fait, les gens auront toujours quelque chose à dire de toute façon. J’ai pris une décision pour le bien de notre famille, pour notre avenir, et pour vivre notre vie de rêve, et j’en suis fière.

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